C'est vers la fin du 11eme siècle que les moines du Mont Saint Marie ont entrepris de défricher la région.
A l'époque le village se nomme Rouge Bief du nom du ruisseau qui limite le territoire de Saint Antoine, avec celui de Métabief.

L'église actuelle du village voit débuter sa construction au milieu du 16 eme sciècle, elle est dotée d'un maître-autel retable du XVIIIe siècle, sculpté en bois.

Autre monument du patrimoine de Saint Antoine, le Fort Lucotte, construit entre 1879 et 1882, baptisé en 1887 du nom d'un général de la Révolution et de l'Empire.
Il est aujourd'hui transformé en cave d'affinage pour le Comté par l'entreprise Petite.

A l'origine de tradition rurale, Saint Antoine garde aujourd'hui encore, une forte empreinte agricole.
Quelques exploitations agricoles tournées vers l'elevage bovin perdurent.

L'activité économique a pourtant été variée, ont existé à Saint Antoine, des bars, des boucheries, une fabrique de caisses d'emballages, un atelier de travail du métal tournage fraisage, des menuiseries, un marchand de cycles, une fabrique d'épluche pommes de terres (dont l'activité perdure encore à Quingey dans le Doubs).

La démographie du village est irrégulière, la population passe par un pic de 355 habitants en 1881, puis subira une baisse pour redescendre à 154 habitants en 1968.
Aujourd'hui la population municipale est de 325 habitants. 11 sont comptés à part (résidence habituelle autre mais conservation d'une résidence à St-Antoine).
Le total se porte à 336 habitants d'après le dernier recensement en 2012 de l'INSEE.

Source: http://www.insee.fr